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Règlement Intérieur tenant lieu de Charte déontologique de l'AAC

Objet de la charte

La charte de déontologie de l’Association Africaine de Coaching engage tous ses membres et repose sur les valeurs portées par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Elle est le fondement éthique de leur pratique.

Son but est d’établir un cadre protégeant le ou les coachés, le coach, et les éventuels prescripteurs ou tiers qui seraient partie prenante, directement ou indirectement, dans la relation entre le coach et le coaché.

La charte défend par ailleurs le principe d’accès qui a été décrété à la création de l’AAC et qui permet d’abord d’accueillir comme membres les coaches pratiquant aussi bien un coaching professionnel en organisation qu’un coaching personnel, et de permettre ensuite des adhésions, hors des frontières et des communautés africaines. C’est enfin au nom de ce même principe que l’AAC veut ouvrir l’accès au coaching et demande à chacun de ses membres de se tenir bénévolement à la disposition de l’AAC pour quelques heures par an, notamment dans le cadre du coaching dit « solidaire ».

Obligations du coach

1. Formation professionnelle initiale et permanente

Le coach doit avoir reçu une formation professionnelle initiale théorique et pratique de haut niveau, apte à créer une compétence d’exercice du métier de coach, ou du moins pouvoir prouver de façon vérifiable plusieurs années de pratiques et posséder un casier judiciaire vierge et en tous cas ne pas faire l´objet de poursuites judiciaires dans le cadre de sa profession.

Il s’engage à perfectionner sa formation et son développement personnel tout au long de l’exercice de sa profession, via des participations à des sessions de formation complémentaire, des conférences, ou à des colloques organisés par des membres de la profession.

2. Respect de la personne

Le coach s´engage à ne pas chercher à tirer avantage de quelque nature que ce soit, en cas d´existence de lien transférentiel avec le coaché. Il s’abstiendra par ailleurs de tout abus de pouvoir et de passage à l’acte à l’encontre du coaché ou s´abstenir de créer ou soutenir une relation de dépendance vis-à-vis de ce dernier.

3. Confidentialité

Le coach est tenu par le secret professionnel le plus strict. Il prendra toutes les précautions pour maintenir l’anonymat des personnes qui le consultent et ne communiquera aucune information à un tiers sur une personne sans son accord obligatoire. Toute information sur un client est traitée de façon strictement confidentielle en appliquant le respect des lois en vigueur.

Cette règle de confidentialité est essentielle pour l’établissement d’une relation de confiance sans laquelle le processus de coaching ne peut ni commencer, ni perdurer.

Le client est néanmoins informé que dans certaines circonstances graves, où lui-même représente un danger pour lui-même ou pour les autres; le coach peut alors sortir de la confidentialité et entreprendre une action appropriée.

4. Processus continu de travail sur soi et vérification de la pratique

Le coach atteste d’une démarche de travail sur lui-même approfondie, achevée ou en cours, ce travail étant bien distinct de sa formation. Il devra idéalement continuer cette démarche tout au long de son rapport avec le coaché. Le coach a un moyen de contrôle de sa pratique. Cette supervision est assurée en individuel ou en groupe par un ou des pairs qualifiés.

5. Indépendance

Le coach se maintient dans une position d’indépendance. Dans le cadre d´un contrat tripartite, sauf spécification explicite, il s’astreint à ne strictement rien communiquer du contenu des séances, ni à la hiérarchie du coaché, ni à aucun autre tiers.

Le coach garde sa liberté de refuser un contrat de coaching pour des raisons personnelles ou éthiques ou qui le mettraientt en porte-à-faux par rapport à l’application de la présente charte.

6. Attitude de réserve vis-à-vis des tiers

Le coach observe une attitude de réserve vis-à-vis des tiers, public ou confrères, au travers d’informations qu’il peut livrer sur l’exercice de son métier, lors d’interviews ou de conférences, pour éviter par exemple tout risque de reconnaissance de ses clients par autrui, ou encore utiliser ses clients à des fins médiatiques.

Il pourrait toutefois se dérogr à cette règle dans le cadre de programmes pédagogiques, par exemple, sous réserve de l'accord explicite du ou des coachés et, le cas échéant, de l'organisation donneuse d'ordre.

7. Devoirs envers l’organisation

Le coach est attentif au métier, aux usages, à la culture, au contexte et aux contraintes de l’organisation pour laquelle le coaché travaille. En particulier, le coach garde une position neutre extérieure à l’organisation et ne prend pas position ni ne s’ingère dans des questions internes, notamment de gestion des ressources humaines.

8. Obligation de moyens

Le coach met en oeuvre tous les moyens propres à permettre, dans le cadre de la demande du client, le développement professionnel et personnel de celui-ci, y compris en ayant recours, si besoin est, à un confrère.

Le coaché reste néanmoins seul responsable de ses décisions qui orienteront pour une large part tout le processus du coaching.

9. Recours

Toute organisation ou toute personne physique peut avoir recours volontairement à l’AAC en cas de non-respect de l’une des règles édictées par la présente charte, ou en cas de conflit avec un coach de l’AAC.

Seuls les membres de l’Association Africaine de Coaching s’acquittant annuellement de leur cotisation et respectant la présente charte, peuvent se prévaloir de leur appartenance à l’association. Ils peuvent rappeler, dans toute communication professionnelle, qu’ils sont tenus au respect de la charte de déontologie de l’AAC et le démontrer dans leur pratique.